Osez la luzerne semence en cultures de printemps

Produire de la luzerne semence est un bon compromis pour régénérer le sol tout en créant de la valeur ajoutée. Vendue sur pied ou directement pressée, la fauche offre une source de protéines pour l’élevage. Une culture qui demande peu d’intrants et avec des charges lissées sur trois ans. Si vous êtes intéressé·e·s pour des semis de printemps, contactez votre technicien.

Cavac est le deuxième producteur national de luzerne semences avec 2 000 ha. La coopérative est spécialiste de cette production de semences avec son outil de triage et un suivi de parcelle dédié. « Nous maîtrisons le processus de A à Z, ce qui nous permet d’être réactif s’il y a des erreurs et d’assurer la meilleure qualité de récolte », explique Corentin Rabouin, technicien spécialisé en production de semences de légumineuses. Une qualité essentielle à atteindre pour espérer avoir des rendements de 4 qx pour le secteur plaine et entre 7-8 qx pour le marais, avec un prix avoisinant les 3 000 € / tonne.

Une bonne implantation pour 3 ans

Une bonne implantation est primordiale pour assurer la pérennité de la culture durant 3 ans. Il est conseillé de réaliser le semis avec un semoir combiné (5 kg / ha) dans les premiers centimètres, suivi d’un roulage. La luzerne ne nécessite pas d’engrais dans l’argile lorsqu’il est riche en phosphore et potasse. En revanche en plaine, il faut apporter aux alentours de 60-90 unités de phosphore et de potasse par an. « Peu importe la technique (TCS, semis direct), l’essentiel est d’avoir une terre fine avec très peu de résidus de paille et un PH supérieur à 6,5 », détaille Corentin Rabouin.

Fauches & récoltes

Après l’implantation, un désherbage sélectif doit être réalisé durant l’hiver. Pendant tout son cycle, la culture ne nécessite pas d’actions d’épuration. Viennent ensuite aux printemps les fauches destinées aux fourrages (2-3 / an).

Cet itinéraire permet de diminuer considérablement la prolifération des graminées (vulpin, ray grass) et assure une bonne tête de rotation après une céréale pour recharger le sol en azote : 80 unités qui se diffusent 3 à 6 mois après la destruction de la culture. Par ailleurs, il limite les charges d’entretien de la parcelle sur trois années (fuel, usure matériel, temps de travail, etc.).

Un semis à différentes périodes en fonction des secteurs :

  • En marais sur sol nu : mars ;
  • En plaine sur sol nu : août ;
  • En plaine sous couvert de tournesol : mars-avril.
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