Optimiser l’efficacité des unités apportées et penser au-delà de l’azote

Pour des raisons économiques mais également environnementales, il est important d’optimiser la nutrition des plantes et la fertilité des sols dans un souci d’équilibre nutritionnel et de performance durable.

Quelles alternatives à l’ammonitrate

Les urées enrobées d’inhibiteurs d’uréase, comme l’engrais Novius ont des efficacités équivalentes à l’ammonitrate et conviennent pour tout type d’apports (y compris les apports dits de qualité sur céréales). Ces solutions sont particulièrement intéressantes d’un point de vue technique et économique. Cette propriété d’inhibition de l’uréase est d’ailleurs désormais disponible pour la solution azotée avec Adkeep notamment.

Par ailleurs, la coopérative propose aussi les engrais de la marque Novaem qui facilitent l’absorption des unités d’azote grâce à des enrobages nutritionnels et de stabilisation des conditions physicochimiques des sols.

Le souffre la potasse et la magnésie, des éléments à ne pas négliger

45% des analyses de sol de Cavac pointent un manque de potassium ! C’est le facteur limitant principal des cultures (que nous confirmons également aux analyses de sèves des plantes). Pour rappel, le rendement d’une culture est plafonné par le premier élément qui vient à manquer (phosphore, calcium, souffre). Il est donc primordial de réfléchir la fertilisation dans son ensemble afin de ne pas se retrouver avec une sur-fertilisation d’azote. À votre disposition pour élargir le bol alimentaire de vos plantes : Quattro S et les solutions Korn Kali.

Le diagnostic de sève : l’outil idéal pour déceler les déséquilibres nutritionnels

Nouveau service proposé par Cavac, l’analyse de sève décèle les déséquilibres en éléments au cœur de la plante susceptibles de fragiliser vos cultures face aux insectes et maladies.

Quelques conseils pour réussir l’implantation des Cultures Intermédiaires Multi-Services (CIMS)

Les couverts ou Cultures Intermédiaires Multi-Services (CIMS) sont les piliers de la fertilité des sols. La réussite d’un couvert passe par une forte production de biomasse. Tout démarre dès son implantation. Plus on sème tôt, plus on produit de biomasse.

Le semis à la volée avant la moisson

  • Privilégier une structure grumeleuse en surface ;
  • Semer juste avant une pluie significative de 5 à 10 mm ;
  • Se rapprocher au plus près de la moisson (maximum 15 j avant la moisson) ;
  • Broyer les pailles pour améliorer la levée du couvert ;
  • Majorer de 10% la densité de semis ;
  • Choisir des espèces adaptées (contacter votre technicien).

Le semis 48h après la moisson

  • Privilégier le semis direct ;
  • Prioriser les mélanges d’espèces ;
  • Rouler systématiquement après le semis ;
  • Déposer la graine dans la fraicheur (jusqu’à 4 cm possible même pour les petites graines).
Retrouver le guide des solutions agronomiques pour économiser de l’azote sur notre plateforme.
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