Optimiser son temps de travail en bio

L’optimisation du temps de travail en agriculture biologique était le fil rouge du Rallye Bio, mardi 24 juin à Saint-Aubin-la-Plaine et Saint-Jean-de-Beugné en Vendée. Plus de 50 personnes dont trente agriculteurs ont participé à ce rendez-vous annuel organisé par la Chambre d’agriculture, la Cavac, le Geda Sud-Vendée et l’union des Cuma.

« En temps de travail, un hectare de bio correspond à environ un hectare et demi de conventionnel », illustre Alban Le Mao, responsable de la filière bio chez Cavac. Les cultures en agriculture biologique sont généralement plus mobilisatrices en temps avec des pics à des moments très précis. « À la longue, ça peut devenir usant, explique Franck Bluteau, président délégué de Cavac. Il est donc nécessaire de trouver toutes les solutions possibles pour écrêter ces pics de travail afin de libérer les bras, les jambes et l’esprit des producteurs ! ».

Adapter son assolement

Dans la matinée à Saint-Aubin-la-Plaine, une étude sur les pics de travail a été présentée aux agriculteurs. « Cette étude montre qu’il est possible de libérer du temps en adaptant ses assolements sur l’année, souligne Xavier Dubée, coordinateur de l’équipe bio chez Cavac. De 100 à 220 heures de main d’œuvre peuvent ainsi être gagnés. » Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, cette donnée n’est pas négligeable. Le gain de temps passe aussi par du matériel plus performant qui peut être mutualisé, par l’entraide et l’appel à des prestataires.

Des robots autonomes et des exosquelettes

L’après-midi au Bois du Coût à Saint-Jean-de-Beugné, des démonstrations de robots ont été réalisées : robot semeur et désherbeur Farmdroïd ; porte outil Orio avec bineuse ; tracteur autonome Agxeed. Pour la 1re fois, Equipéo, le service équipement de Cavac, a présenté deux modèles d’exosquelettes lors du Rallye bio : l’Auxivo IP03 pour protéger le bas du dos et le bras en l’air IP12. « Les exosquelettes retirent la pénibilité de certaines tâches répétitives et continues sur plusieurs heures », explique Jean-François Thomas, responsable des équipements de Cavac.

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