Les semis de printemps sont bien engagés ! En amont de ces semis, des analyses de profils sont réalisées par le service agronomie de Cavac pour une optimisation des cultures. Le diagnostic Be Api Potentiel permet notamment d’agir sur l’azote, le souffre, l’irrigation et la densité de semis.
Jeudi 27 mars, à Talmont-Saint-Hilaire, Christian Gautereau a préparé ses terrains pour l’intervention de Vincent Gelineau et Élie Moreau, membres de l’équipe Be Api de Cavac. Il a creusé des fosses de deux mètres de profondeur à des points GPS définis à partir d’une carte de conductivité des sols réalisée en amont. « Cette carte a révélé l’hétérogénéité des sols, explique Vincent Gelineau. Il nous faut maintenant aller plus loin dans l’étude pour comprendre comment le sol se comporte d’une manière agronomique. » Selon le potentiel de minéralisation et la profondeur des sols, des décisions pourront alors être prises sur la gestion de l’azote et du souffre. L’étude va permettre également de quantifier la réserve utile des sols (la quantité d’eau pouvant être absorbée). Cette connaissance précise, par zone, conduira à optimiser l’irrigation et potentiellement la densité des semis. « À l’échelle d’une parcelle, les réserves utiles peuvent varier du simple au double. Il s’agira alors d’ajuster les apports d’eau pour accompagner au mieux la croissance des plantes», explique le technicien agronome. Dans les zones où la réserve utile sera plus élevée, il sera également possible de densifier les semis. L’objectif final pour Christian Gautereau est de « faire des économies sur les intrants et d’augmenter le rendement .»
5 000 ha en suivi Be Api en 2025
Environ 400 profils seront ainsi réalisés par le service agronomie de Cavac cette année. « Nous sommes tributaires des récoltes et de la météo. Les profils ne sont possibles qu’entre les récoltes et que si le terrain est suffisamment portant pour faire entrer une pelleteuse », précise Vincent. De fait, la majeure partie des profils est réalisée en août et à l’automne. Ce printemps, 70 profils sont planifiés pour pouvoir répartir au mieux la charge de travail. Car l’étude Be Api ne se limite pas aux profils. Elle est suivie d’une phase de conseils. « Les résultats des analyses sont cartographiés. Et c’est, cartes à l’appui, que nous mettons en œuvre avec l’agriculteur une stratégie, avec comme mot d’ordre, l’optimisation », explique le référent Be Api de Cavac. Optimisation des fertilisants, optimisation de l’irrigation, optimisation de la densité des semis… Be Api propose deux offres pour optimiser les récoltes : le diagnostic fertilité et l’offre Be Api Potentiel.