Espèce fourragère riche en protéines pour l’alimentation des ruminants, le trèfle violet enrichit en azote les sols et les cultures suivantes. Sa graine, très demandée, apporte une valeur ajoutée à cette production. La récolte, en revanche, demande une technicité spécifique. Pour progresser ensemble, une journée technique était organisée le 21 mai à Mouilleron-le-Captif.
La 1ère fauche du trèfle violet a commencé. Elle permettra d’enrichir en protéines les enrubannages de printemps pour nourrir les bovins, ovins et caprins. La 2ème fauche interviendra cet été pour récolter la précieuse graine qui connaît une forte demande actuellement sur le marché. « En France, l’apion du trèfle dévaste certains territoires, explique Corentin Rabouin, technicien semences Cavac. Notre région est globalement épargnée par cette maladie. » Pour maximiser les rendements sur cette espèce fourragère, une journée technique sur le réglage des moissonneuses-batteuses sur la culture du trèfle violet était organisé le 21 mai à Mouilleron-le-Captif sur le site des productions végétales spécialisées de notre coopérative.
Un réglage très serré de la moissonneuse-batteuse
« Les graines de trèfles sont très petites. Sa récolte nécessite un réglage très serré de la moissonneuse-batteuse », précise le technicien. Une douzaine d’agriculteurs, salariés d’entreprises de travaux agricoles (ETA) et de Cuma a suivi cette formation de perfectionnement dispensée par Nicolas Thibaud, spécialiste en machinisme et expert récolte.
En 2025, environ 400 ha de trèfle violet ont été emblavés par nos associés coopérateurs. « Le potentiel de développement est très important, souligne Corentin Rabouin. Nous recherchons de nouveaux producteurs. »
Contact : Corentin Rabouin au 06 26 09 16 83